Comment retrouver la motivation quand on est épuisé ou démotivé ?
- Nathalie Ariey-Jouglard
- il y a 4 jours
- 3 min de lecture

Le toilettage est un métier de passion, mais aussi un métier exigeant. Physiquement, mentalement, émotionnellement. Il suffit parfois d’une accumulation de rendez-vous, de clients difficiles, de responsabilités, ou même d’un simple passage à vide pour que la motivation s’effondre. Et soudain, ce qu’on aimait devient pesant. Alors comment rallumer la flamme quand elle semble s’être éteinte ?
Ce n’est pas de la flemme, c’est souvent de la fatigue
Il est important de distinguer la démotivation d’un simple manque de volonté. Si vous vous sentez démotivé, ce n’est peut-être pas parce que vous ne voulez plus avancer, mais parce que vous êtes tout simplement épuisé. Quand les batteries sont vides, même les tâches les plus simples deviennent lourdes.
Posez-vous la question : suis-je épuisé ? Est-ce que je dors mal ? Est-ce que je me suis accordé suffisamment de repos ces derniers temps ? Ce n’est pas du temps perdu, c’est du temps de récupération. Et c’est souvent la première étape vers le retour de la motivation.
Se reconnecter à son "pourquoi"
Quand on perd le sens de ce que l’on fait, la motivation s’effrite. Il peut être utile de revenir à la source : pourquoi avez-vous choisi ce métier ? Qu’est-ce qui vous passionnait à vos débuts ? Était-ce le contact avec les animaux ? Le plaisir de transformer un chien sale en un compagnon rayonnant ? L’indépendance professionnelle ?
Prenez le temps de réfléchir à votre mission, à votre vocation. L’écrire, même en quelques lignes, peut suffire à réactiver votre énergie intérieure.
Modifier son rythme
La routine peut user. Même si elle offre un cadre, elle peut aussi enfermer. Un changement de rythme, même temporaire, peut redonner de l’élan.
Pourquoi ne pas réduire légèrement la cadence quelques jours ? Tester des horaires différents ? Intégrer une demi-journée par semaine pour vous former, créer, ou simplement souffler ? Ce n’est pas fuir, c’est adapter son rythme pour mieux rebondir.
Introduire de la nouveauté dans le quotidien
Changer un petit détail dans votre environnement ou dans votre façon de travailler peut avoir un effet immédiat sur le moral. Une nouvelle tenue professionnelle, une musique différente dans le salon, un soin que vous aimez particulièrement proposer, une décoration revue… La nouveauté stimule le cerveau.
Et si vous proposiez un nouveau service ou un soin bien-être à tester ? Ou que vous vous formiez à une approche qui vous inspire depuis longtemps ?
Rompre l’isolement
L’épuisement est souvent aggravé par le sentiment de solitude. Or, vous n’êtes pas seul. Parler avec d’autres professionnels du toilettage, échanger avec des collègues ou rejoindre un groupe peut faire une réelle différence.
Une simple conversation peut suffire à se sentir compris, soutenu, remotivé. Parfois, le soulagement commence par ces quelques mots : « Moi aussi, je ressens ça en ce moment. »
Se donner des victoires rapides
Quand on doute, il faut retrouver des signes visibles de succès. Ne cherchez pas à accomplir de grandes choses tout de suite. Offrez-vous des réussites simples : un toilettage particulièrement réussi, un client satisfait, un chien qui repart détendu.
Notez ces victoires, prenez-les en photo, conservez-les. Elles deviendront des repères précieux dans les moments de doute.
Accepter de ralentir pour mieux repartir
Le métier de toiletteur est intense. Il ne s’agit pas de toujours produire plus, mais de durer dans le temps. Ralentir n’est pas un échec, c’est souvent une stratégie.
Prenez du recul. Accordez-vous une pause, même courte. Autorisez-vous à ne pas être toujours au top. La motivation reviendra, souvent quand on l’attend le moins. Mais pour cela, il faut lui laisser la place de revenir.
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