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Critiquer ses clients en ligne : une mauvaise habitude qui peut coûter cher aux toiletteurs

Un coup de gueule sur Facebook, une moquerie sur Instagram, une capture d’écran d’un message "absurde" d’un client... et l’engrenage peut commencer.


Dans un métier aussi exigeant émotionnellement que celui de toiletteur, il peut arriver que la frustration prenne le dessus. Un client en retard, un chien non brossé depuis des mois, une remarque déplacée… et voilà que l’envie de partager son ras-le-bol sur les réseaux devient tentante. Pourtant, critiquer ses clients en ligne, même avec humour ou anonymat apparent, est une habitude qui peut avoir des conséquences lourdes – à la fois sur le plan professionnel, éthique, et légal.


Le soulagement immédiat, pour une réputation durablement abîmée

Publier un post de colère ou de moquerie peut procurer un soulagement immédiat. On se sent entendu, compris, soutenu par ses pairs… Mais ce soulagement est bien souvent de courte durée.

Dans un univers ultra-connecté, chaque publication peut être vue, partagée, ou retrouvée, même si elle est rapidement supprimée. Un client peut reconnaître son propre message, ou être alerté par une connaissance. Dans certains cas, une simple publication sarcastique peut entraîner :

  • une plainte ou une mauvaise évaluation en ligne,

  • une perte de clientèle par bouche-à-oreille négatif,

  • voire des poursuites pour diffamation.


Et du côté légal ?

Beaucoup l’ignorent, mais critiquer un client en ligne peut relever du cadre juridique :

  • La diffamation : accuser un client de maltraitance, d’ignorance ou de mauvaise foi sans preuve peut être puni par la loi.

  • Le droit à l’image : publier une photo d’un chien ou d’un message privé sans autorisation peut être problématique.

  • Le devoir de discrétion : même pour les travailleurs indépendants, la relation client impose une forme de confidentialité.


Un effet boomerang pour votre activité

Certains toiletteurs pensent "parler entre pros" dans des groupes privés. Mais aucun espace numérique n’est réellement privé. Des captures d’écran circulent vite, et peuvent être sorties de leur contexte. Cela peut nuire à :

  • la confiance que vous inspirez à vos futurs clients,

  • votre image de professionnel bienveillant et compétent,

  • vos relations avec des partenaires ou collaborateurs.


Que faire à la place ?

Il est essentiel de pouvoir exprimer ses émotions et de décompresser… mais sans compromettre sa réputation. Voici quelques alternatives :

  • Créer ou rejoindre un groupe de parole entre toiletteurs, hors ligne ou encadré.

  • Tenir un journal professionnel privé pour extérioriser.

  • Se former à la communication assertive pour mieux gérer les situations difficiles.

  • Réserver ses réseaux sociaux à une communication positive, utile et professionnelle.


En conclusion

Critiquer ses clients en ligne peut sembler libérateur, mais c’est souvent une stratégie perdante. En tant que professionnels, nous avons une responsabilité : celle de préserver le respect, la discrétion, et la bienveillance, même dans les moments difficiles.

Les réseaux sociaux sont des vitrines. À nous de choisir ce qu’on y expose : des conflits… ou notre professionnalisme.

 
 
 

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