Les 5 erreurs les plus fréquentes quand on choisit un shampoing professionnel
- Nathalie Ariey-Jouglard
- il y a 1 jour
- 2 min de lecture

Le choix d’un shampoing professionnel est une étape déterminante pour tout toiletteur. Ce produit agit directement sur la peau et le poil de l’animal… mais aussi sur la santé du professionnel qui le manipule quotidiennement. Pourtant, beaucoup se laissent piéger par de fausses promesses ou de mauvaises habitudes. Voici les 5 erreurs les plus fréquentes à éviter.
1. Se laisser séduire par le marketing et le packaging
Un flacon élégant, une belle odeur, des promesses de brillance « instantanée »… Les fabricants savent séduire. Mais attention : un design attractif ou un slogan accrocheur ne garantissent pas la qualité ni la sécurité du produit.
Bon réflexe : regarder au-delà de l’étiquette et vérifier les informations techniques ainsi que la composition.
2. Ne pas vérifier les substances irritantes ou controversées
De nombreux shampoings contiennent des ingrédients problématiques : tensioactifs sulfatés trop puissants, conservateurs allergènes (comme le MIT), excès de parfums synthétiques. Ces composants peuvent provoquer rougeurs, démangeaisons, réactions cutanées… autant chez l’animal que chez le toiletteur.
Bon réflexe : apprendre à repérer ces substances et privilégier des formules plus douces, réellement adaptées à un usage fréquent.
3. Croire qu’un seul shampoing peut convenir à tous les animaux
Il n’existe pas de produit universel. Un shampoing conçu pour l’entretien régulier ne donnera pas le même résultat qu’un shampoing spécial poils blancs, ni qu’un produit apaisant pour une peau sensible.
Bon réflexe : constituer une petite gamme professionnelle, adaptée aux différents types de poils et situations rencontrées en salon.
4. Négliger les risques pour le toiletteur
Chaque fois que vous ouvrez, diluez ou pulvérisez un produit, de fines particules se diffusent dans l’air. Vous les respirez, elles entrent en contact avec vos mains et vos yeux. Sur le long terme, cela peut causer allergies, irritations, migraines ou toux chronique.
Bon réflexe : privilégier des produits mieux tolérés, porter des gants quand c’est nécessaire et travailler dans un espace bien ventilé.
5. Mal gérer la dilution et le mode d’emploi
Un shampoing mal dilué peut perdre toute efficacité… ou au contraire devenir agressif. Beaucoup de professionnels improvisent, faute de prendre le temps de suivre les recommandations du fabricant.
Bon réflexe : respecter scrupuleusement les ratios indiqués et préparer ses dilutions dans de bonnes conditions (eau propre, contenants adaptés).
En conclusion
Choisir un shampoing professionnel, ce n’est pas “prendre celui qui sent bon” ou “celui que tout le monde utilise”. C’est un choix technique et réfléchi qui doit protéger à la fois :
la peau et le poil de l’animal,
la santé du toiletteur,
et la qualité du résultat final.
👉 Et vous, avez-vous déjà identifié l’une de ces erreurs dans votre pratique quotidienne ?
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